Une fois encore, rien besoin d'ajouter à la très bonne chronique du dernier album Dog Problems du quintet d'Arizona paru l'année dernière par le webzine Adrenalyn, expert en indie US :
« En juillet 2006, Dog Problems sortait outre-Atlantique. Dire qu'il a été bien reçu est un euphémisme. L'album a été acclamé. Un an après, le second long effort de The Format arrive enfin en France. Le groupe avait sorti son premier album sur la major Atlantic, qui l'a lâché en cours de route. Ils ont alors décidé de sortir le second opus sur leur propre label, qu'ils ont appelé Vanity Label. Dans le jargon musical, un « vanity label » est un label créé par un artiste réputé à l'intérieur d'un autre label, comme c'est le cas de Apple Records créé à l'intérieur de Capitol par les Beatles.
Cette indie pop ensoleillée, brillante de milles instruments, d'artifices aux couleurs vives, vient puiser ses influences dans The Thrills, The Beach Boys, Duke Special, The Who et même Queen dans l'aspect fantasque. D'une certaine manière, vous pouvez imaginer une scène de cinéma qui commence sur la plage autour d'un feu au soleil couchant et presque sans transition, vous passez sur les planches d'une salle de théâtre de Broadway avec des décors de cirque ("I'm Actual", "Time Bomb") . Aussi bien dans les rythmes que dans les instruments, notamment les cuivres, le groupe de l'Arizona n'en finit pas de surprendre et d'alterner remarquablement les genres. A certains moments même, on perçoit dans The Format les musiques des séries télé américaines des années 90 qui se mettaient à passer du pop rock en fond. The Format est l'évolution positive de ces musiques qui généralement ne volaient pas très haut ("Pick Me Up", "Oceans", "The Compromise"). Dog Problems est une belle surprise, dont les mélodies ne peuvent qu'enjoliver des corps bien mornes par un temps maussade. »
« En juillet 2006, Dog Problems sortait outre-Atlantique. Dire qu'il a été bien reçu est un euphémisme. L'album a été acclamé. Un an après, le second long effort de The Format arrive enfin en France. Le groupe avait sorti son premier album sur la major Atlantic, qui l'a lâché en cours de route. Ils ont alors décidé de sortir le second opus sur leur propre label, qu'ils ont appelé Vanity Label. Dans le jargon musical, un « vanity label » est un label créé par un artiste réputé à l'intérieur d'un autre label, comme c'est le cas de Apple Records créé à l'intérieur de Capitol par les Beatles.
Cette indie pop ensoleillée, brillante de milles instruments, d'artifices aux couleurs vives, vient puiser ses influences dans The Thrills, The Beach Boys, Duke Special, The Who et même Queen dans l'aspect fantasque. D'une certaine manière, vous pouvez imaginer une scène de cinéma qui commence sur la plage autour d'un feu au soleil couchant et presque sans transition, vous passez sur les planches d'une salle de théâtre de Broadway avec des décors de cirque ("I'm Actual", "Time Bomb") . Aussi bien dans les rythmes que dans les instruments, notamment les cuivres, le groupe de l'Arizona n'en finit pas de surprendre et d'alterner remarquablement les genres. A certains moments même, on perçoit dans The Format les musiques des séries télé américaines des années 90 qui se mettaient à passer du pop rock en fond. The Format est l'évolution positive de ces musiques qui généralement ne volaient pas très haut ("Pick Me Up", "Oceans", "The Compromise"). Dog Problems est une belle surprise, dont les mélodies ne peuvent qu'enjoliver des corps bien mornes par un temps maussade. »
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1 commentaire:
Bonjour,
Un très sympathique disque en effet. Une autre chronique à cette adresse:
http://www.desoreillesdansbabylone.com/2008/03/format-dog-problems-2006_04.html
Musicalement,
Ju.
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