dimanche 29 juillet 2007

Doré Break

Comme pas mal de monde, je suis récemment tombé amoureux d'un amoureux d'indie music US, The Willowz, Bishop Allen, The Moldy Peaches, April March, The Black Keys, BRMC, ..

Donc, entre chaque état, une chanson de Julien Doré s'immiscera sur ce blog. Et en premier, voici ma préférée qui change peu de l'originale mais est juste sublimement interprétée.


Reprise du déjanté Screamin' Jay Hawkins, afro-américain auteur des immenses Constipation Blues et Poor Folks (et un millier d'autres), I Put A Spell On You est un chef d'oeuvre de blues psyché comme on n'en fait plus (récemment, The Hives ont toutefois réussi le tour de force de créer le titre Diabolic Scheme sur leur dantesque Tyrannosaurus Hives fermons la parenthèse.



Screamin' Jay Hawkins – I Put A Spell On You



Julien Doré – I Put A Spell On You

I put a spell on you et je passe à autre chose, bye Alabama, hello Alaska.

samedi 28 juillet 2007

Alabama Losses

Parce qu'un état c'est vaste, voilà brièvement les quelques autres groupes qui ont retenu mon attention.



The Anatomy.

S'il ne devait rester qu'une chanson à l'harmonica, ce serait Mud Houses.



The Ackleys



A Centripetal Effect



Dexateens



fratelli



The Group Hug



The Rewinds



skware



The Suggestion Box



Teddy P VS. Pangea & the Plate Techtonics



Teen Getaway



Terra Firma



this familiar life



Thom Wheeler



Uncle Syd



ZENITH PULSE



White Heap



Whiskyface

Whiskyface, c'est comme si on entrait complètement bourré dans un saloon. Ils viennent d'inventer la chanson de comptoire donc ce sont des génies. Forcément.


"??? ????? ?????????? ????? ? ??????!"


The Precious Metals


Bon, du garage j'avoue que j'en ai pas trop trouvé chez The Precious Metals. En revanche, vu la qualité du son, il est fort probable que leurs titres aient été enregistrés dans le garage d'un des musiciens.

De l'électrique, il y en a vraiment peu, seul DeathBot Luv Plus.. en est fourré jusqu'au cou, de la dissonance, de la saturation, du shoegazing à s'en faire péter les hémorroïdes. Aux amoureux du doux son du marteau-piqueur.

Et du lounge, on peut dire qu'il y en a. C'est electro comme si on prenait l'ascenseur pour un rendez-vous amoureux ou qu'on appelait France Télécom juste pour entendre la ritournelle d'attente.


Si vous aimez bien quand quelqu'un dit "la bourse ou la vie ?" dans un western, vous aimerez les quatre zinzins en zigzag ci-dessous [deux excellentes nouvelles tracks, Ice Caves Forever et Jupiter, sont en téléchargement sur leur myspace].



DeathBot Luv Plus


Dragon By The Sea


Escaping In The Night


Lionheart


jeudi 26 juillet 2007


Ragan Lonnergan



La page myspace de Ragan Lonnergan ne laisse pas filtrer des tonnes d'informations. Et puis ses amis ne sont pas Devendra Banhart, Tom Waits ou Nick Drake. Juste des gens ordinaires qui ont un physique ordinaire et une vie ordinaire et probablement un animal de compagnie ordinaire.

Tout de suite, on se sent proche de Ragan Lonnergan. Sa musique touche et se laisse toucher facilement en retour. On se souvient d'hier quand on avait une dent contre l'ajout de choeurs dans 23 et qu'on ne connaissait pas encore Lonnergan et on pense à aujourd'hui où il nous appartient sans accroc sur les manches.


Parfois mes posts attaquent le sens où Danielewski peut prendre des cours si vraiment il sèche. Celui-là est de cette trempe donc si vous avez un steak sur vous, détournez l'attention du cousin de White Dog pour parvenir à vos faims ci-dessous.



Shame


Yesterday


You Were Mine


mercredi 25 juillet 2007

"japanese robots ate our slogan"


Nathan Peek Band



Comme le sous-entend leur headline myspacienne, Nathan Peek Band jouent de l'americana, mais pas que. "rock, americana rock, roots rock, folk rock, country rock, garage rock, punk rock, pet rock, bedrock, ...etc. " aussi.


Le groupe de Nathan Peek est donc très généreux. D'ailleurs, ils mettent des tas de chansons à télécharger sur leur site internet, ainsi que quatre titres tirés de leur excellent album Stale Wine, Loose Ends, and Porcelain Hearts sur leur page myspace. Et un groupe qui écoute The Best of Leonard Nimoy and William Shatner ne peut être foncièrement mauvais.


Donc si vous aussi subissez une attraction à la limite de l'aliénation pour la ringardise burlesque de Turkish Star Wars et L'Attaque de la Moussaka Géante, le kitsch assumé des films d'Ed Wood et le jeu de jambes hypé de Julien Doré-plus-communément-appelé-NouvelleStar 2007, les quatre chansons ci-dessous n'ont strictement rien à voir avec tout ça (mais valent le coup).



Baton Rouge


Money Spent


Mr Brown's Black Leather Boots


Say You'll Stay


lundi 23 juillet 2007

"I hate when people stand out in the rain."


Lee Grasswalker



Take nothing but memories
Kill nothing but time
Leave nothing but footsteps behind
I am Lee Grasswalker.


Voilà les seules informations qu'on obtient de Lee Grasswalker sur sa page myspace. Minimaliste au possible, même dans ses chansons où résident toutefois l'essentiel : le génie.

C'est folk comme dans le temps, c'est psyché comme un épisode de Twin Peaks, c'est rugueux comme de la roche rugueuse.

Si vous frottez bien la lampe ci-dessous, préparez-vous à être émerveillé à Boringsville. À vos souhaits.



50 Dollar Bill


Mack The Knife


Sky


"See you there next Sunday."


Mark Thorn



Pop folk, peu pop mais beaucoup folk, Mark Thorn est dans la lignée classique mais inclassable des Connor Oberst, M. Ward, Elvis Perkins, Patrick Watson, Chris Garneau, .. (si je m'écoutais, je ferais toute la liste là maintenant, mais je ne le ferai pas pour des raisons de mémoire pas encore au point malgré mon moyen âge). Brillant touche-à-tout (pur folk sur Relativity et What'll I Say, blues et americana sur les non moins excellents Tornado's et Mt Pisgah en écoute sur son myspace), Mark Thorn est déjà grand. Pas besoin de grand chose finalement.


Si vous pensez survivre à la tornade ci-dessous, accrochez-vous au songwriting de Mark Thorn qui devrait vous faire atteindre des sommets.



Relativity


What'll I Say


"do you even know the word 'impossible'?"


love is blonde



starring:
sir stewart wallace as himself.
alasondro alegre as "the chief."
vic colfari as "the rookie."
nathan wind as cochese.


Produced by nobody mais ça ne devrait pas tarder. Love Is Blonde sonnent pop mais pas piano-pop à la Keane ni pop excessive façon Coldplay. Ils sonnent pop mais en frappant en même temps un grand coup sur le rock minutieux et épars de Radiohead.

Le chanteur a une voix de pop, limite de blonde, mais ce n'est pas si pop et encore moins sentimentaliste ou naïf. C'est de l'esprit indie pop aux influences plus qu'honorables :


the clash, beatles, pixies, radiohead, u2, the smiths, aphex twin, interpol, bowie, death cab, jeff buckley, yeah yeah yeahs, elliot smith, doves, violent femmes, joy division, the arcade fire, ours, the stone roses, the cure, depeche mode...


Si à vous aussi les logos pixelisés c'est votre truc, vous devriez adorer l'oeuvre de Love Is Blonde ci-dessous.



Heaven Sent Flowers


Objects Moving Fast


Plastica


dimanche 15 juillet 2007

Sunday Medley


"DOWNLOAD FROM ITUNES!"


Silas Bankhead est merveilleusement déjanté. Il ne sort jamais à découvert donc on le voit avec une casquette, un chapeau de castor ou une perruque blonde et souvent avec une moustache qu'il a dû confectionner lui-même au gant de boxe. Sur son site internet on peut acheter son album paru l'années dernière, le formidable The Talented Mr Bankhead. Meddlin', qui n'est pas sur l'album mais sur son myspace, est du grand n'importe quoi de 1'35 à la guitare acoustique et à la voix toujours aussi élastique du Monsieur.


Meddlin'





"A Friend Who Reads, Is a Friend Indeed."


Sur la page myspace de The Mudblood Brothers, on voit un sale Harry Potter jouer de la guitare, probablement du "Anti-Pure Blooded Wizard Rock" vu le regard chan-mé qu'il envoie. Le groupe fait de l'excellente pop-rock indé en échappant aux pièges sirupeux de la pop-rock pas indé, notamment grâce à des rythmiques folk et des soubresauts de guitare post-rock. Un faux pas et c'est la glissade assurée mais The Mudblood Brothers assurent grave, aigu aussi pour défier la gravité, malgré des influences pas sérieuses : [?]The Darkness[?]. Pearl Jam. Oasis. Weezer. [??]Angels and Airwaves[??]. Coheed and Cambria. Butch Walker.


All The Weasley






"Remember Reeltown"


Black Lodge Band ont bien écouté Kings Of Leon et les Black Keys : ils pourraient faire le troisième album southern rock que les premiers n'ont pas réalisé et défier les seconds à Guitar Hero pour un duel au sommet. Quatre grandes chansons rôdent sur leur myspace, dont la superbe Carolina. Déjà un grand groupe.


Carolina






Thicker se comparent à Pixies, PJ Harvey, My Bloody Valentine. Il y a de ça, vraiment. Shoegaze c'est vite dit mais indie et grunge, oui. Un peu de Blood Red Shoes. Même beaucoup. Riffs crades et limpides, un chant féminin 100% rock'n'roll, laver à la main jusqu'à 30°C pas plus.


[Soit dit en passant, leurs influences sont merveilleuses :

Jesus, strange dreams from the night before, weird conversations heard while sleeping, caffeine, the people that drive you absolutely insane but you've got to say they give you something to write about...]



She Said You Said


samedi 14 juillet 2007

"Request Hip Hop 2 on 95.7 in B-Ham and 105.7 Mont."


Killa Katt



Pour ce Saturday Experience, le hip-hop est à l'honneur en la personne de Killa Katt et comme tout rappeur qui se respecte, il se la pète comme il faut, choisit ses amis en fonction des photos et marche courbé à cause des grosses chaînes qu'il porte autour du cou.


Un ami m'a dit, un soir de kermesse endiablée, que « les rappeurs afro-américains maîtrisent le mieux l'ironie dans ce bas-monde. Les chaînes qu'ils portent ne sont pas anodines parce qu'elles font référence à l'esclavage. Hier rouillées autour des poignets, aujourd'hui en or autour du cou elles ne sont uniquement là que pour provoquer. Histoire de rappeler que l'esclavage est bel et bien fini et que c'est à leur tour de prendre les choses en mains et aux blancs de prendre leurs jambes à leur cou ».


Les mots étaient différents (le contexte aussi !), j'ai enlevé les trois quatre Tape-cul (oui, il m'appelle Tape-cul dans nos moments intimes) mais l'idée est là. Si, comme moi, vous aimez les raisonnements alambiqués et tuer des chats, défoulez-vous sur les deux tueries de Killa Katt ci-dessous.



Comin'


PoliceRideBy


vendredi 13 juillet 2007

""UrineAmerican""


The Kidneys



The Kidneys se placent élégamment entre bric-à-brac punk tendance Animal Collective énervés et indie rock débraillé à la Modest Mouse avec un fond de Sonic Youth s'il vous plaît. C'est génialement dérangé et hautement mélodieux.


Si un extra de reins dans tout ce bordel vous convient, opérez un transit jusqu'aux quatre chansons foutrement discordantes ci-dessous.


Uptight


Loose


The Cadaver


FeelingsTrying


"yeah yeah me me and ah more me....."


Justin Johnson



Justin Johnson c'est un peu les Soggy Bottom Boys qui auraient trouvé les pépites pour se payer du bon matos. C'est électrique et aussi un peu intimiste, ça reste en tête tellement c'est scotchant de bout en bout. Et si vous collez bien votre oreille sur les quatre chansons ci-dessous, peut-être percevrez-vous "what else", qui sait.


Adam Houd


Backseat Of A Van


Lucky


Wheels


jeudi 12 juillet 2007

"Headbangin' Bluegrass"


Iron Horse



Le fait d'avoir eu l'idée de reprendre des chansons version bluegrass est déjà fabuleuse. Mais le fait de reprendre des chansons de hard (Metallica, Led Zeppelin, Black Sabbath, Van Halen) et de pop/rock indé (The Shins, Modest Mouse) est encore autre chose. Alors que tout aurait pu mal tourner, Iron Horse font ressortir les mélodies en accentuant sur l'acoustique et les guitares folkloriques, entre southern rock et flamenco jubilatoire, et le chant tout droit sorti d'un Sergio Leone.


Si vous avez la nostalgie des années 50, revisitez ci-dessous l'indie au banjo.


New Slang (The Shins cover)


Trailer Trash (Modest Mouse cover)



Comme bluegrass sonne pas super hype par rapport à nu-rave ou techno-dub kompakte, on va dire que le cheval de fer fait de l'anti-bluegrass, comme de l'anti-folk mais en bluegrass. Leur chanson Old Elijah prouve qu'ils réinventent quelque peu le bluegrass (comme, par exemple, Animal Collective, Herman Düne et The Moldy Peaches réinventent la folk) avec des mélodies plus actuelles tout en conservant les codes du genre.


Si une balade cahotante vous tente, trottez jusqu'au vieil acteur de The Lord of the Rings ci-dessous.


Old Elijah


mercredi 11 juillet 2007


flamingjohnsons



À écouter les quelques chansons disponibles des flamingjohnsons, pas de doute ils font de l'americana qu'on croirait venu tout droit d'un album de Ryan Adams. Ça se veut divertissant et en plus 'y a pas d'headline mais le coup est loupé : c'est beau. C'est beau sans trop en faire, seule une trompette sur Big Gibson et la voix de Marge sur la western Not A Train Song viennent prendre la température mais c'est tout. Pas de fioritures, direct au coeur de la folk.


Si vous attendez le train, vous pouvez toujours courir alors écoutez les quatre chansons de flamingjohnsons ci-dessous qui vous donneront des ailes.



Big Gibson


First Of July


March To April


Not A Train Song


mardi 10 juillet 2007

"Such a waste of love"


FIVEnine



FIVEnine is a six member madness, punk influenced rock band, that basically formed from friends of friends coming together to create something cool.


FIVEnine sont assez étonnants. Leur musique est un vrai melting-pot de ces trente dernières années. Punk, pop, émo, glam, electro, folk, blues, southern rock, indie, tout y passe sans cependant sombrer dans un capharnaüm pas possible. C'est maîtrisé (enfin, quasiment !) et chaque instrument se côtoie naturellement.


Dirty Dega Nights et Jacksonville City Lights, où la guitare est reine, dévoilent le côté glam du groupe mêlé à des accents pop et des solos acharnés. Honestly quant à lui est un punk émoïde (et, en tant que non-fan du genre, je peux dire que cette chanson vaut toutefois le détour) et Whitney, ma préférée, est un vrai travail de groupe au folk rockailleux et totalement déjanté. Un délice.


Si vous êtes "chocolate addict", pas de problème, « I bought you some chocolates » alors jetez-vous sur les quatre chansons de FIVEnine ci-dessous.



Dirty Dega Nights


Honestly


Jacksonville City Lights


Whitney


lundi 9 juillet 2007

"New songs!"

photo by Mindy Tucker (www.withreservation.com)



First Kentucky Post



Coup de coeur que ce premier courrier de Kentucky. Deux ritournelles brèves, entre lignes folk électrifiées et style grunge acousmatique (myspace invente des mots que le commun des mortels ne peut comprendre. Mais bon, c'est un joli mot alors je l'utilise), encrées par la voix lisse mais rugueuse, effacée mais manifeste de James Pee Fahy, seul membre du projet et par ailleurs chanteur du groupe Teen Getaway (sur lequel je reviendrai très certainement dans les prochains jours).


Si vous voulez savoir qui vous écrit du Kentucky ci-dessous, voici l'outillage nécessaire pour satisfaire votre curiosité.



Danger In Medicine


Lover's Leap