Why

A l'origine, Why. Why ? Un homme, Jonathan Wolf. Puis un, deux, trois autres. Josiah Wolf (frère de Jonathan), Doug McDiarmid, Matt Meldon. Un groupe en vrac, abstract hip-hop dit-on. Ca ressemble plus à de l'indie rock expérimental comme Xiu Xiu ou Animal Collective peuvent en faire. De l'indip-hop ?
Ca bouge dans tous les sens, ça surprend à chaque album, chaque titre, chaque seconde. Et il y a des trucs solos (Oaklandazulasylum, Early Whitney EP). Why ?, ça sonne tout pareil. Et des collaborations à la pelle. cLOUDDEAD, Odd Nosdam, Themselves, Subtle, Thee More Shallows, 13 & God, Fog, Greenthink, Xiu Xiu, ... Et donc du son à la pelle.

Why - Gemini Birthday Song

Why - Bad Entropy

Why - Dumb Hummer

Why - 500 Fingernails

Why - The Crest

Why - The Hollows

Why - Yoyo Bye Bye (cover by Xiu Xiu)

Xiu Xiu - The Wig Master (cover by Why)

Bonus Tracks (why ?, because Sunset Rubdown is my favourite canadian band, i always loved Devendra Banhart & i recently discovered Xiu Xiu who are really amazing) :

Xiu Xiu - Apistat Commander (cover by Sunset Rubdown)

Xiu Xiu - Support Our Troops (cover by Devendra Banhart)

Foreign Born

Enième révélation en provenance de Californie, Foreign Born tiennent un blog, c'est assez rare pour être souligné. Ils ont tourné avec quelques grands groupes comme Cold War Kids, We Are Scientists et Rogue Wave. Ils ont sorti leur fabuleux album On The Wing Now cet été, entre blues rock et folk corrosif à la BRMC et The Black Angels. Pas besoin d'en dire plus ni de poster pléthore de titres, davantage d'infos et de son sur leur blog.

Foreign Born - Into Your Dream

PS : j'ai posté cette photo-ci car étonnemment je n'avais pas encore mis de photo de fromages sur Indie Kids - alors qu'il y en a des tonnes de groupes. Allez comprendre.

The Deadly Syndrome

Avouons-le tout de go, The Deadly Syndrome sont la révélation de cette fin d'année. Mini-buzz depuis quelques semaines, le groupe est plébiscité par tous, du webzine français Adrenalyn à All Music Guide, de Pitchfork aux Inrocks - et il vient aussi tout récemment d'effectuer une session au 100% indie website Daytrotter, durant laquelle ils ont joué la fabuleuse fabuleuse (ça fait deux fois fabuleuse) inédite When It All Went Wrong.
Leur debut album The Ortolan (qui peut s'acheter ici avec également quelques T-shirts bien sympathiques) est paru en septembre dernier et se situe quelque part entre The Decemberists et Eagle*Seagull, The Terrordactyls et Bishop Allen (et tous les autres groupes que les website ci-dessus ont pu mentionner), c'est-à-dire entre guitares concises et synthés grandioses, accordéon décomplexé et chant magique. C'est-à-dire entre chanson hollandaise et punk animal, un croisement de rock psyché et pop fulgurante, de crescendos épiques et d'acoustiques baroques, le tout dans un délire simple et immédiat qui s'empare pour ne plus partir comme un fou rire spontané devant la chute de mémé dans les escaliers qui passerait pas malgré le fait que la dite mémé baigne dans son sang, les genoux pétés et le dentier deux mètres plus loin. Vous voyez la scène ? Bah The Deadly Syndrome, c'est pareil.
Bon, trop d'adjectifs tue l'adjectif mais on s'en fout, quand c'est aussi bien foutu la musique peut ressembler à un melting pot improbable qui va au-delà des dythirambes et du name-dropping démesuré. En fait, The Deadly Syndrome c'est le sale mioche d'une nuit d'ivresse entre Verchuren et la troupe d'Ozma. On ne sait pas de quel corps ça a pu sortir mais c'est sorti et c'est juste beau.

The Deadly Syndrome - Animals Wearing Clothes

The Deadly Syndrome - Creature, Creature

The Deadly Syndrome - When It All Went Wrong

Et puis ce nom de groupe quoi ...

Let's Go Sailing

Let's Go Sailing, c'est frais. Comme des Au Revoir Simone et autres The Bird & The Bee mais sans le synthé rétro, la capitaine du navire Shana Levy joue de la pop rafraichissante où se mèlent merveilleusement montées de violons et descentes de pianos.
Elle a participé à la compilation Have A Good Night (avec entre autres Jana Hunter, Au Revoir Simone et Ramona Cordova) qui comporte de jolies et douces berceuses mélancoliques à souhait pour toutes ces nuits d'insomnie - et peut se télécharger gratuitement ici.

Let's Go Sailing - Come Home Safely

The Chaos In Order peut s'acheter là (avec T-shirts et buttons bien poppy) et s'écouter là ou là.

Ramona Cordova - One Day Someday

The Donkeys

The Donkeys c'est "a huricane nestled in a box of tsunamis man". Pourquoi pas.
The Donkeys c'est aussi des titres somptueux d'indie pop et de rock chaloupé à la Bishop Allen.
Mais The Donkeys c'est surtout deux fabuleuses sessions à Daytrotter qui permettent de les entendre plutôt que lire à leur propos.

La première en juillet 2006 :

The Donkeys - C'mon Virginia

The Donkeys - Living on the Other Side

The Donkeys - Walk Through A Cloud

La seconde en novembre 2007 :

The Donkeys - Black Cat

The Donkeys - Excelsior

More here.

Papercuts

Papercuts est le groupe/projet du seul Jason Robert Quever. Celui-ci a fait toutefois appel à quelques guests comme Trevor Montgomery, Kelly Nyland, Glenn Donalson pour façonner son merveilleux album de pop catchy et lumineuse, Can't Go Back, paru cette année et qui a fait l'unanimité. Des impressions, en vrac :

"It takes a few seconds of Papercuts' second album, Can't Go Back, to think that maybe you've stumbled upon something special, a delicate mood piece made to slice through the din and chaos of modern life."

"This is easily the most exciting new pop album of a still young year. Can't Go Back grabs you with the first flurry of guitar strums, all cool, voluminous tone and three-dimensional space. It's the first salvo in what emerges as a damn-near perfect album, each cut luminous and distinct from the others, yet arranged in a way that flows easily from start to finish."

"Bay Area singer-songwriter Jason Quever disguises his songs' weighty themes in lush delicacy. By injecting overtly somber contemplation into summery, feel-good pop instrumentation, Quever wears his West Coast influences — not to mention his heart — on his sleeve."

"Judging by the majority of Can't Go Back, Quever has succeeded on a scale that he himself may not have imagined. There is a swirling, dreamlike quality to Quever's work that is balanced by a forceful yearning that escapes many in the pop field."

"At a time when lots of independent bands are going mainstream, and alternative music often marches in lemming-like lockstep, it's nice to come across a truly idiosyncratic band like Papercuts that isn't just trying to sound like the hipster-pleasing flavor of the month."

"It's a brilliant exercise in imagining memories, one that can be as intensely pleasurable and personal as you're willing, or able, to travel into your own past."

"Can't Go Back is the perfect template for Quever's gift of storytelling. His ability to create sad and innocent yet lovable characters struggling to understand their situations is worth repeated exploration."

"It's magnificent. It's clever and poppy and thought-provoking and, above all else, fun."

"It's as complete a sunshine daydream as you're likely to hear this year."

"Proof that sometimes it feels good to feel bad. But like a four track-recording Brian Wilson, his catchy vocal melodies and whip-smart arrangements make these self-produced songs shine warmly."

Papercuts - Found Bird

Papercuts - The World I Love

Get Back Loretta

Steven Bradford - vocals, bass

Kevin Martin - vocals, piano

Josh Cass - guitar

Santino Romeri - guitar

Isaac Cass - drums

Petit coup de coeur du moment : Get Back Loretta. Leur album peut s'écouter ou s'acheter là. Ils font de la bonne musique et en plus ils aiment bien PhotoShop.

"Get Back Loretta formed in 2004, when 5 unique musicians from San Diego decided to start a band that couldn't be easily defined. Quickly absorbing each others unconventional styles, they wrote and recorded their first EP in a week. It was then released on Pacific Records, and the band went on to win "Best New Artist" at the 2005 San Diego Music Awards. This success and attention inspired the band to get back into the studio and record a full length album that really stood out. The result is their debut album Over The Wall. The album recently won "Best Pop Album" at the 2007 San Diego Music Awards. They also received San Diego Music Awards for "Best Pop" in 2006 and 2007."

MySpace page

Mia Doi Todd

Mia Doi Todd est née à èllaie en 75 mais a déménagé à Niouaveune (Connecticut) en 93. Elle a réalisé son premier album The ewe and the eye en 97 dans le studio slash garage du groupe Further. En 97, elle déménage à Niouillorque puis sort son second effort en 99, intitulé Come out of your mine.

Mia Doi Todd - Save Me

Mia Doi Todd - Age

Elle part au Japon en 98 étudier la danse et la langue avant de sortir son troisième opus, Zeroone, en 2001, puis son quatrième, The Golden State, en 2002.

Mia Doi Todd - Autumn

Mia Doi Todd - Growing Pains

Manzanita paraît en 2005. Plus éclectique, il comprend des instruments plus rock mais aussi de la mandoline et toujours les sublimes envolées au piano de Mia Doi Todd.

Mia Doi Todd - Tongue-Tied

L'album de remix La Ninja: Amor and Other Dreams of Manzanita sort en 2006, puis Gea en 2007. Elle collaborera avec quelques grands artistes dont Dntel, Saul Williams et Prefuse 73.

Mia Doi Todd - What If We Do (Nobody remix)

Mia Doi Todd - Deep At Sea (Dntel remix)

Et puis elle est toute mimi et possède une voix fantastique. On ne peut que succomber.

A Fire Inside

AFI viennent d'Ukiah. Ils se sont formés en 91 avant de sortir leur premier album quatre ans plus tard, en 95. Leurs quatre premiers opus sont assez hardcore, plus punk que pop, plus bourrins que mélodieux. Mais assez jouissifs quand même.

AFI - I Wanna Get a Mohawk (But Mom Won't Let Me Get One)

AFI - Cereal Wars

AFI - Open Your Eyes (Circus Tents cover)

AFI - Cruise Control

AFI - Keeping Out of Direct Sunlight (An Introduction)

AFI - Clove Smoke Catharsis

2000. Leur cinquième album, The Art of Drowning, commence à faire parler du groupe grâce à une tonalité moins baroque, barrée, partie loin loin loin. Ici, le génial Davey Havok chante toujours avec ses tripes mais y mets aussi cette fois du coeur, des émotions dans les cordes vocales pour toucher plus de monde. L'album se classe #174 dans le Billboard Peak US.

AFI - 6 to 8

AFI - Dream of Waking

2003, la consécration. Normal, ils ont sorti l'un des meilleurs albums cette année-là. Sing The Sorrow est juste une bombe, un condensé magistral de punk psychédélique, de pop épique, de cris maîtrisés et somptueux - ce qui est assez rare finalement. Il y a longtemps que j'avais pas écouté cet album (il y a un an, à la sortie de Decemberunderground en fait, après l'avoir écouté plusieurs fois je me suis rendu compte qu'il était loin loin loin de Sing The Sorrow ... Donc j'ai réécouté ce dernier.), c'est quand même un foutu chef d'oeuvre dans le genre emo-glam-punk-rock. Du coup, difficile de poster une seule chanson de cet album tant il m'a marqué à l'époque. Je mets donc celle qui m'évoque le plus de souvenirs, ce qui est totalement personnel - déjà que le goût c'est super subjectif mais alors là ... ! -, ainsi que les deux fantastiques ghost tracks de l'album, This Time Imperfect et Spoken Word.

AFI - The Great Disappointment

AFI - This Time Imperfect

AFI - Spoken Word

Decemberunderground sort en 2006. Déception, forcément, mais pas plus que ça. Ce sixième album reste dans la lignée du précédent mais avec moins d'inspirations, moins de mélodies géniales, etc ... Il reste cependant très bon, largement au-dessus de nombre de formations hardcore/punk/bla bla !

AFI - Kill Caustic

AFI - Love Like Winter

En bonus, quelques-unes des meilleurs B-sides du groupe :

AFI - Rabbits Are Roadkill On Route 37

AFI - Now The World

AFI - Don't Change (INXS cover)

AFI - Jack The Ripper

AFI - On The Arrow

AFI - Fallen Like The Sky

AFI - Head Like A Hole (Nine Inch Nails)

AFI - Synesthesia

Ils ont sorti ces jours-ci le live I Heard a Voice (CD ou DVD, your choice).

Track listing

1. "Prelude 12/21"
2. "Girl's Not Grey"
3. "The Leaving Song Pt. 2"
4. "Summer Shudder"
5. "Kill Caustic"
6. "The Days of the Phoenix"
7. "Endlessly, She Said"
8. "A Single Second"
9. "The Missing Frame"
10. "Bleed Black"
11. "Silver and Cold"
12. "Dancing Through Sunday"
13. "This Time Imperfect"
14. "Death of Seasons"
15. "Totalimmortal"
16. "Love Like Winter"
17. "God Called In Sick Today"
18. "Miss Murder"

The song "A Single Second" features a guest performance by Nick 13 of the band Tiger Army.

James Figurine & co

Dntel c'est James Figurine. Il a sorti sous son vrai nom - enfin, pas vraiment son vrai nom, il s'appelle James Scott Tamborello - l'album Mistake Mistake Mistake Mistake en 2006.

James Figurine - Pretend It's A Race and I'm On Your Side

Cette aventure solo est l'intermédiaire parfait entre son projet Dntel et son groupe Figurine qu'il partage avec David Figurine et Meredith Figurine. Ils ont tous les trois sorti trois albums entre 99 et 2002, dont le dernier Reconfigurine est un album de remix. Pas des albums essentiels mais plutôt sympathiques dans le genre indietronica.

Figurine - My First UFO

Chris and Mollie

Comme c'est Noël, le peu de temps libre entre la deuxième saison de Twin Peaks et les bûches chocolat/vanille douze personnes, je le passe avec mes nouveaux zamis. Donc on va faire bref et même pas paraphraser, juste copier slash coller. Hop

Le groupe :
Chris Donlon: Vocals, Guitar, Clarinet, Organ, Irish Whistle, Kazoo, Computer
Mollie Hagar: Drums, Vocals
Kate Mclean: Vocals

Leur bio :
Chris Donlon and Mollie Hagar met while attending the University of Santa Cruz, CA in 2000. They were friends first and formed a band in 2001, with Chris as the principal songwriter / guitarist and Mollie on drums. Their friend Kate Mclean contributed backing vocals to The Palm Tree, released in January 2007, and officially joined the band soon after. Before The Palm Tree they recorded a hand-made CD-R called (take to the skies) (2004).

Leurs influences :
The Velvet Underground, Of Montreal, The Microphones, Built to Spill, Modest Mouse, The Blue Album and Pinkerton, Wire, Beat Happening, Nar, Elliot Smith, David Bowie, Jonathan Richman, The Modern Lovers, The Jesus & Mary Chain, Pavement, Sparklehorse

Some Press Quotes :
This album is nothing to mythologize, this is a record to listen to repeatedly, and to admire until you adore, and to burn into the hippocampus because of (not despite) all its strange, wonky, sometimes grating and (yes) twee moments.
-Cokemachineglow.com

They make some of the most fantastic lo-fi twee I've ever heard. Imagine a cuter, cleaner Jesus and Mary Chain with a grungier feel (maybe the Swirlies) and a stop-start formula that I simply can't compare to the Unicorns. While this stuff is terribly sad, it really wrings your heart in all its genuineness, truth, honesty, and sincerity . . . Sweet, sweet, sweet, sweet ... never let these two go.
-bibabidi.net

The Palm Tree is a perfect 44 minutes of lo-fi pop
-The Fire Note

There are so many amazing tracks on this record – the instant catchiness of Mice Eyes, the clap along bounce of Waltz are two - but the fragmented, quirky nature of each song makes every song enjoyable and worth while.
-Hero Hill

I also find myself thinking when listening to their newest album, The Palm Tree, how is it I have not heard of them before? Do yourself a favour and aquaint yourself with them now before everyone else is in on the secret too.
-the sky was candy

If you’re looking for something beautiful, obscure, and well-worth your time, then my friend this is the winner for the week.
-Sound the Sirens

Chris and Mollie are definitely marching to their own strange drumbeat, and there is an addictive charm to their style. When they sing together they can induce feverish daydreams of a Mates of State on (or off) anti-depressants. When Donlon goes at it alone, his whispery vocals recall the glum of Elliot Smith. And when they get the haphazard music moving they can bring to mind Architecture in Helsinki minus a dozen or so members.
-Lost at Sea

Sure the sound is kinda lo-fi. But that’s not a bad thing and doesn’t disguise the big ideas at the heart of the songs. Transforming primitive and basic sounds into original songs. Somehow combining heart break with uplifting joy. Simplicity with imagination. Noises float in and swirl around. There’s twee bits, folk bits, quiet bits and slightly louder bits. And they all come together to form a wonderful whole that sounds like they’re having the most tremendous fun imaginable.
-to die by your side

My descent into indie-asshole-elitism is now complete: bought a record straight from an unsigned band and have the gall to declare it one of the best of the year so far.
-esoteria/exoteric

Chris and Mollie know how to wake you up just when everything in your mind’s still weird. Give me a Southern California morning with some funky blinds to mess with the light and I promise I will spend the whole day listening to The Palm Tree.
-The Wig Fits All Heads

Even better, the material here still stands up months later: the title track and “Waltz” house indelible hooks, “Transition Trade” is a bloody hearted jaunt, those opening drums on “Gravity” still sort of blow my mind wide open. And, hell, the thing’s a concept album. Much love.
-Cokemachineglow.com 2007 Halfstravaganza!

Que du bon, quoi. Le son maintenant :

Chris and Mollie - Catch A Breeze

Chris and Mollie - Head In A Basket

Chris and Mollie - House of the Sweet Escape
Description de la chanson par le groupe : a combination of Gwen Stefani's "The Sweet Escape" and Radiohead's "House of Cards" as a duet between Chris and Kate.

Chris and Mollie - Mice Eyes

Chris and Mollie - Slow Sunrise

Chris and Mollie - Sore Eyes

Chris and Mollie - The First Step

Chris and Mollie - Transition Trade

Chris and Mollie - Waltz

Un travail à la chaîne, on traîne pas ! Hop hop

Erase Errata

Erase Errata est un bon petit groupe de jeunes filles passionnantes formé en 99 et qui s'inscrit dans le mouvement post-punk même si on y voit plus de l'electro clash, du riot grrl façon Le Tigre ou Robots In Disguise, avec en forme d'electro : punk et noise rock bien rêches et percutants. Elles ont sorti leur premier album Other Animals en 2001.

Erase Errata - 1 Minute

Erase Errata - Flippy Flop

En 2003 sort At Crystal Palace. Elles sont de plus en plus comparées à Deerhoof. Tombe bien, ils sont juste en-dessous, eux. Si si, baissez les yeux vous verrez.

Erase Errata - Alligator

Puis en 2006 sort le troisième - mais premier sans la guitariste Sara Jaffe, Nightlife. Elles sont définitivement comparées à Deerhoof, ci-dessous. Si si. C'est quand même pourtant écrit assez gros.

Erase Errata - Rider

Erase Errata - He Wants What's Mine

Deerhoof

Deerhoof sont un goupe de San Francisco composé de Satomi Matsuzaki (chant et basse), John Dieterich (guitare) et Greg Saunier (batterie). Depuis 97, ils ont distillé leur indie rock en forme de blind date entre Blonde Redhead et Fisher Price sur 10 opus, dont un Bibidi Babidi Boo live uniquement disponible sur leur website. Comme je ne les connais pas tous, voici un bref récapitulatif :

The Man, the King, the Girl sort en octobre 97. Pitchfork : 7.4/10.

Deerhoof - Bendinin

Holdypaws sort en juillet 99. Pitchfork : 5.7/10.

Deerhoof - The Great Car Tomb

Halfbird sort en 2001 mais a été, pour l'anecdote, enregistré entre The Man, the King, the Girl et Holdypaws.

Deerhoof - Halfmole Halfbird

Reveille sort en juin 2002. Pitchfork : 8.5/10.

Deerhoof - The Last Trumpeter Swan

Apple O' sort en mars 2003. Pitchfork : 8.3/10.

Deerhoof - Dinner For Two

Deerhoof - Hayle & Homer

Milk Man sort en mars 2004. Pitchfork : 7.6/10.

Deerhoof - Dog On The Sidewalk

(C'est assez phénoménal de faire un album par an et parvenir à recueillir des notes aussi bonnes par un webzine pourtant "relativement" sévère.)

Bibidi Babidi Boo "sort" en 2004.

Deerhoof - Panda Panda Panda

Green Cosmos, formidable EP de 15 minutes, sort en octobre 2005. Pitchfork : 7.9/10.

Deerhoof - Green Cosmos

The Runners Four sort également en octobre 2005. Pitchfork : 9.0/10 ; Friend Opportunity sort en janvier 2007. Pitchfork : 9.0/10. Leurs deux meilleurs albums à ce jour. Pour pitchfork mais aussi pour moi, vu que ce sont les deux seuls que je connais.

Deerhoof - Siriustar

Deerhoof - Kidz Are So Small

(Kidz Are So Small est peut-être pas la meilleure chanson d'un des meilleurs albums de l'année Friend Opportunity, mais c'est bien la plus addictive après quelques premières écoutes mitigées et déconcertantes.)

Xiu Xiu (bonus)

Parce que j'écoute de plus en plus Xiu Xiu depuis qu'avec mon psy j'ai réussi à régler tous ces préjugés grotesques qui devaient à l'évidence provenir d'un traumatisme refoulé de mon enfance à propos de piscine le dimanche matin et d'une chute à vélo avec mon cousin (et que ce groupe c'est quand même de la bonne), voilà quelques petits extras -dont l'encore inédite et très bonne pour une première écoute I Do What I Want, When I Want, issue du prochain Women As Lovers prévu pour début 2008 ! :

Xiu Xiu - I Do What I Want, When I Want

Xiu Xiu - Mike

Xiu Xiu - I Broke Up (SJ)

Xiu Xiu - Rose of Sharon (Grey Ghost Version)

Xiu Xiu - Asleep

Xiu Xiu - He Needs Me (Nina Simone cover)

TRACKLIST de Women As Lovers

01. I Do What I Want, When I Want
02. In Lust You Can Hear the Axe Fall
03. F.T.W.
04. No Friend Oh!
05. Guantanoamo Canto
06. Under Pressure (ft Michael Gira)
07. Black Keyboard
08. Master of the Bump (Kurt Stumbaugh,
I can feel the soil falling over my head)
09. You Are Pregnant, You Are Dead
10. The Leash
11. Child At Arms
12. Puff and Bunny
13. White Nerd
14. Gayle Lynn

"This will be a famous album. To hear it is to remember music's native
purpose, a howl against the gloom.
Xiu Xiu has long been known among the music bloggers as prolific,
bordering on crazed, but with this new 14-song album, each song so
different from the next and so fully realized, their creative ferocity is
simply astonishing and rapidly taking on new dimensions.
With a heart too sensitive to accept humanity's darker side yet also
unable to flinch from it, Xiu Xiu is a way of "owning your own shadow."
Jamie Stewart has a novelist's eye for juicy details, and a poet's ability
to wring impossible emotions out of the English language, finding black
humor where there is usually horror, finding horror where there is usually
apathy. And Stewart's history-spanning visions of birth and death have
never come across more clearly.
The performances, led by Stewart's one-of-a-kind voice, are intense,
virtuosic and painted in a spectrum of acoustic and electronic colors
that one would be hard pressed to find equaled on any album. Many of
the songs feature what is now officially the live line-up of the group,
with Stewart and Caralee McElroy joined by Ches Smith on drums
and Devin Hoff on bass. Women As Lovers marries the ancient with the
futuristic, each in all their beauty and terror. Traditional gongs collide
with a rat's nest of computerized layering.
Many a commentator feared that the "democratization" of recording
technology would result in a profusion of mediocre music with substandard
production values, and while this is largely true, they failed to see
another more exciting outcome. The ability to create music at home
with no clock ticking has allowed for a new level of care that would put
to shame the production tour de forces of another era. In the past
couple of years a new sound in popular music is being created, and
new masters of this unforeseen style are emerging. And Xiu Xiu is fast
becoming the standard against which any claims of meticulousness
must be judged.
Make no mistake. No other Xiu Xiu album has ever been more
approachable or communicative on a basic human level. What people
sometimes fail to recognize is that Stewart is writing about all of us, not
a freak writing about freakish things. He voices what the rest of us have
a hard time voicing and the feelings in the music are ones that we can
all relate to.

(This is a limited edition version of Women As Lovers that comes with a DVD of 16 videos, 4 mini tour videos, and 100 photos. All for free! Only 500 available through our mail order.)"

Cass McCombs

Cass McCombs a sorti son premier EP Not The Way en 2003 en prémices de l'excellent A paru la même année.

Cass McCombs - Aids In Africa

En 2005 sort PREfection, second et tout aussi excellent effort du songwriter californien.

Cass McCombs - Bury Mary

2007, octobre, Dropping The Writ. Encore un fabuleux album de Cass McCombs tout en pop variée et docile (synth-pop, pop rock, pop folk, pop de chambre et n'importe quoi d'autre avec pop dedans). L'album se retrouve dans bon nombre de top 10/20/30/40/50/j'ai même vu un 100 de fin d'année (essentiellement américains).

Cass McCombs - Deseret

Cass McCombs - Petrified Forest

Cass McCombs - Pregnant Pause

Cass McCombs - That's That

Out Hud

Out Hud étaient un groupe non pas d'electro mais d'electronica, un peu dance, un peu punk, un peu house, un peu indie, un peu tout ce qu'on veut en fait, ce qui gravite autour n'est pas grand-chose, ce dont il faut se rappeler c'est que Out Hud sont un groupe non pas d'electro mais d'electronica. Loin de Boys Noize et co, proche de Boards Of Canada écho. Ca se répercute partout, des bip, des beep, et même des beeeeeeep, avec par-dessous les voix malmenées de Molly Schnick et Phyllis Forbes et aussi un violoncelle. Sinon il y a aussi une basse donc un bassiste, une guitare donc un guitariste, une batterie donc une batteuse, des bip/beep/beeeeeeep donc un clavier, sans oublier une violoncelliste - au violoncelle. Premier album S.T.R.E.E.T. D.A.D., six titres juste passionnants.

Out Hud - The L Train Is A Swell Train And I Don't Want To Hear You Indies Complain

2005 et deuxième album du groupe : Let Us Never Speak of It Again est loin de Aphex Twin et co, proche de LCD Soundsystem écho. Répercussions, bip beep etc, ça tecktonique dans les chaumières (expression à la mode). Moins instrumental, moins expérimental, moins mental, juste ça prend les jambes et c'est ça qui est bon. Le physique avant tout, il faut bien se maintenir en forme.

Out Hud - Dear Mr. Bush, There Are Over 1000 Words For Shit And Only 1 For Music. Fuck You. Out Hud

Petit single, One Life To Leave possède la B-side à mi-chemin entre Boys Noize et Boards Of Canada, LCD Soundsystem et Aphex Twin. Au bip slash beep slash beeeeeeep près.

Out Hud - Put It Away, Put It Away, Put It Away Dad

Rogue Wave

Signés sur le génial label Sub Pop, Rogue Wave sont passés un peu partout à la télé et au cinéma comme bon nombre de groupes indie rock, entre Heroes et The O.C., Weeds et Nip/Tuck, le formidable Napoleon Dynamite et le sympathique Just Friends, etc.
Zach Schwartz (a.k.a. Zach Rogue) a créé le groupe en 2002. Ils ont sorti leur premier album Out of the Shadow en 2003.

Rogue Wave - Man-Revolutionary!

Leur second album Descended Like Vultures est paru en 2005. Toujours pop rock teinté de folk dégénéré, electronica dépouillé et blues expérimental menés de voix de maître par Zach et son chant hypnotique paumé quelque part entre Avey Tare et Devendra Banhart.

Rogue Wave - Medicine Ball

Rogue Wave - You

Le troisième, Asleep at Heaven's Gate, est sorti en septembre cette année et a été produit par Roger Moutenot (les Yo La Tengo, le Yoko de Beulah, ...).

Rogue Wave - Lake Michigan

Entre temps est paru le jeu vidéo déjanté Stubbs the Zombie in "Rebel Without a Pulse", sur lequel plusieurs excellents groupes (The Raveonettes, The Walkmen, The Dandy Warhols, The Flaming Lips, Death Cab For Cutie, Ben Kweller, ... en fait là je les ai presque tous nommés quoi) reprennent des chansons des années 50/60.

Rogue Wave - Everyday (Buddy Holly cover)

En bonus, Cake et Phantom Planet sur la même B.O. du jeu, groupes californiens cités précédemment dans Indie Kids.

Cake - Strangers In The Night

Phantom Planet - The Living Dead

Film School

En trois albums, Film School ont su se forger une discrète mais solide réputation dans le petit monde de l'indie rock. Du chant oppressant aux explosions électriques, le groupe contient à lui-seul des années de post-rock, noise martelée et grunge concis. Hideout, paru en septembre dernier, hésite plus encore entre pop atmosphérique et rock torturé, entre psychédélisme planant et shoegazing dissonnant, rendant les compositions plus ambitieuses les unes que les autres. Grand groupe possédé que ces Film School, à ranger entre les Band Of Horses, Calla et autres I Love You But I've Chosen Darkness.

Film School - 11.11

Film School - Sick Of The Shame

Film School - Like You Know

Film School - Sick Hipster Nursed By Suicide Girl

Pavement

Bon ok je sais, Pavement sont morts il y a presque neuf ans. Mais ils ont tellement apporté à l'indie rock actuel que je devais en parler ici (et puis ils sont pas vraiment morts morts, leurs trois premiers albums ont été réédités, dont le dernier, Wowee Zowee, en novembre 2006). Mais je vais jouer mon feignant, trop à dire et à la fois rien tellement la musique parle d'elle-même (oui, j'aime les clichés à deux balles et autres expressions désuettes que même ma grand-mère a laissé tomber pour se mettre au verlan et la tecktonic), autant laisser les pros slash fans slash etc en parler et bien mieux que moi en plus, je fournis juste le son sur ce post - et c'est déjà pas mal !

Slanted and Enchanted paraît en 92.

Pavement - In The Mouth, A Desert

Pavement - So Stark You're A Skyscraper (live)


Westing (By Musket & Sextant), compilation de leurs quelques EP et singles précédents, paraît en 93.

Pavement - Recorder Grot Rally

Pavement - Drive-By Fader


Crooked Rain, Crooked Rain paraît en 94.

Pavement - Fillmore Jive

Pavement - All My Friends


Wowee Zowee paraît en 95.

Pavement - Half A Canyon

Pavement - Fight This Generation (recorded March 3, 1994 at Hilversum, Holland)


Brighten the Corners paraît en 97.

Pavement - Stereo

Pavement - Date With Ikea


Terror Twilight paraît en 99.

Pavement - The Hexx


Grâce à Pavement, l'indie rock n'est plus vraiment de l'indie rock. Et c'est tant mieux.

Phantom Planet

Phantom Planet est, à l'instar de Big Japan et son batteur Adam Brody (je ne peux décemment parler de ce charmant et fabuleux garçon sans être honteusement subjectif et faire une dissert' dessus donc je m'abstiendrai ...), surtout connu grâce à son batteur Jason Schwartzman, accessoirement acteur incontournable du cinéma indépendant US (en vrac, The Darjeeling Limited et son Hotel Chevalier, Rushmore, le barré Spun, une apparition dans la série déjantée Freaks and Geeks, The Hitchhiker's Guide to the Galaxy avec le génial britannique Martin Freeman, Marie-Antoinette et hum ... Bewitched - en compagnie du pourtant non moins extraordinaire Will Ferrell), et la chanson California qui se retrouve, tiens donc, au générique de The O.C. ! - reprise ci-dessous par le formidable duo Mates Of State, Kansas.

Mates Of State - California (Phantom Planet cover)

Le premier album du groupe Phantom Planet is Missing, est paru en 98.

Phantom Planet - Sleep Machine

Le second The Guest arrive en 2002. Encore pop, quelque peu formaté au même titre que son prédécesseur, il n'explose pas comme explosera le troisième et pour le moment dernier effort de Phantom Planet ...

Phantom Planet - Turn Smile Shift Repeat

Phantom Planet - Something Is Wrong

... Phantom Planet. Paru en 2004, celui-ci s'échappe de la pop adolescente pour un son rock plus nerveux et crade, fortement influencé par les Strokes, BRMC et consorts indie garage. Durant son enregistrement, Jason Schwartzman quitte le groupe pour se consacrer à sa carrière d'acteur (Cracking Up - bien qu'à l'audience décevante - et surtout Spun obligent) et se voit remplacé par Jeff Conrad.

Phantom Planet - Know It All

Leur quatrième album devrait paraître l'été prochain. Quelques excellentes nouvelles compositions comme Leader, Geronimo et Too Much Too Often sont d'ores et déjà trouvables sur le net.

Phantom Planet - Geronimo

The Robot Ate Me

Au niveau des noms de groupe saugrenus, The Robot Ate Me se place plutôt pas mal. Et sinon, niveau musique expérimentale souvent assez barrée et psyché mais qui toujours laisse entrevoir des mélodies travaillées et foutrement imparables quand on se bouche pas les oreilles avec du mortier, il se place là-aussi pas trop mal. Premier album They Ate Themselves en 2002.

The Robot Ate Me - You Died... An Afterthought

Mars 2005 sort On Vacation, suivi de près par Carousel Waltz en mai 2005, tous deux aussi passionnants que le premier, mêlant punk baroque et folk énergique qui relève du génie (ou de la drogue) pur-e.

The Robot Ate Me - On Vacation

The Robot Ate Me - The Red-Haired Girl

2006, Good World. Good job.

The Robot Ate Me - Celebration Time

The Robot Ate Me - A Pillow

The Robot Ate Me - Sin Like Holy Men

The Robot Ate Me - Stone Giants

The Robot Ate Me - Djien

2007, bad world. Bad news. The end : "no longer a band. thanks. bye". Comme ça, écrit sur son myspace à l'arrache cet été, comme si de rien, "tiens au fait j'vous ai pas dit les gars, je tue le groupe là, ouais j'en avais marre ça me prenait trop de temps, ça me bouffait la vie, et puis c'est pas comme si j'étais connu au-delà de San Diego ou Portland hein, c'est pas comme si des gens me connaissaient de France ou ailleurs, voilà comme ça c'est fait, l'annonce est passée, tout le monde est au courant là c'est bon ?, parce que que j'ai écrit en gros quand même, ça doit être du 12 facile, peut-être 11 à la rigueur mais pas moins, comme ça tout le monde peut le voir, tout le monde peut savoir dès aujourd'hui que Robot ate me trop longtemps. Voilà. Sinon, vous voulez un feu d'artifice avec ?" 25 novembre 2007, la blague est confirmée, Robot killed himself.

PS : Normal au fait si son myspace affiche Oregon, il a déménagé à Portland en 2006.

PS 2 : D'autres MP3 là.

PS 3 : Pas les moyens.

The Little Ones

The Little Ones prennent leur temps. Après avoir sorti l'excellent EP Sing Song en octobre 2006 - enregistré entre avril et novembre 2005 - qui ne comporte que seulement six chansons (mais quelles chansons !), ils ne prévoient de sortir leur debut album que l'été prochain. Il devrait se nommer Morning Tide, dont son fabuleux premier single Ordinary Song (écoutable depuis peu sur leur myspace) sortira fin printemps slash début de l'été.

The Little Ones - Let Them Ring The Bells

The Little Ones - High On A Hill

Le EP est réédité en février 2007 au Royaume-Uni, perçu comme un mini-album puisque comprenant une chanson bonus, la géniale Face The Facts. Et on peut trouver sur internet (la Hype Machine forcément, mais aussi d'autres sites comme l'excellent Daytrotter) d'autres merveilles du groupe.

The Little Ones - Face The Facts

The Little Ones - Gregory's Chant


The Little Ones - Pot a Brewin (Radioclit Mix)

Crystal Castles vs The Little Ones - Lover's Who Uncover

The Mars Volta

Des cendres de At The Drive-In se sont formés Sparta, successeur poussière du célèbre groupe de post-hardcore virulent. Mais de celui-ci se sont surtout formés The Mars Volta, groupe psychédélique qui fait du bruit, entre rock progressif et expérimentations électroniques. Leur premier effort, Tremulant EP, est considéré pour beaucoup comme leur chef d'oeuvre ultime, avant même le non moins formidable debut album.

The Mars Volta - Cut That City

The Mars Volta - Concertina

Leur fabuleux premier album De-Loused in the Comatorium est paru en 2003.

The Mars Volta - Cicatriz ESP

Vient ensuite en 2005 Frances the Mute, tout aussi réussi et avec des influences plus hispanisantes et jazzy.

The Mars Volta - Cygnus....Vismund Cygnus

En septembre 2006 sort le troisième effort du groupe, Amputechture. Toujours détesté de Pitchfork et adoré des férus de l'indie rock le plus sombre et complexe, l'album est #9 au Billboard Top 200. Pas mal pour un groupe aussi délicat à appréhender.

The Mars Volta - Tetragrammaton

Le 29 janvier 2008, sortira le tant attendu The Bedlam in Goliath. Encore des titres alambiqués mais moins d'expérimentations, moins de psychédélisme. Assez bourru, assez rentre-dedans sans virer hardcore pour les trois titres déjà parus sur le net, l'opus laisse présager un passage au rock alternatif qui pourrait décevoir les plus fervents adeptes du groupe. Wait & see ...

The Mars Volta - Goliath

Xiu Xiu

Je sais pas pourquoi, j'ai toujours pensé que Xiu Xiu était un duo japonais de techno minimaliste allemande - ou un truc du genre quoi. Mais il s'avère finalement que c'est juste un groupe américain comme un autre. Il paraît qu'ils font de la musique expérimentale, quelque part entre new wave aride et post-punk torturé. Mais moi tout ce que j'entends dans les albums de Xiu Xiu c'est grosso modo des chansons de techno minimaliste allemande jouées par un duo japonais. Va comprendre ...

Bon, je vais pas m'étendre sur les albums l'un après l'autre, 'y en a tellement et j'en connais pas la moitié donc bon. J'ai posté à peu près les compositions que je préfère même si normalement 'y en a plus que ça et que dans cette phrase j'ai écrit deux fois "'y" , ce qui est moyen. Mais bon.

Xiu Xiu - Wig Master

Xiu Xiu - Pink City

Xiu Xiu - Fast Car

Xiu Xiu - Jennifer Lopez, The Sweet Scie

Et puis ils ont sorti un split avec Devendra Banhart en 2005 qui est plutôt sympa et comme j'ai déjà parlé de cet artiste ici-bas plus haut à droite en sortant, bah je suis pas hors-sujet du coup.

Xiu Xiu - Body Breaks

Devendra Banhart - Support Our Troops

Peeping Tom

Peeping Tom est l'album de Peeping Tom, groupe composé de Mike Patton (chanteur de Faith No More pour qui viendrait de naître en lisant ceci, ainsi que de Mr. Bungle, Tomahawk, Lovage, Fantômas et The Dillinger Escape Plan) et tout ça :

Artists featured on the Peeping Tom album :

• Odd Nosdam
• Rahzel
• Dan The Automator
• Amon Tobin
• Kool Keith
• Jel
• Massive Attack
• Bebel Gilberto
• Kid Koala
• Doseone
• Norah Jones
• Dub Trio

Artists who have played with Peeping Tom :

• Rahzel
• Dan The Automator
• Rob Swift
• Dub Trio
• Imani Coppola
• Z-Trip
• Butterscotch (performer)

C'est trip-hop, hip-hop, expérimental, et un peu pop : "I don't listen to the radio, but if I did, this is what I'd want it to sound like," Patton says of the project. "This is my version of pop music. In a way, this is an exercise for me: taking all these things I've learned over the years and putting them into a pop format."

Peeping Tom - Five Seconds (feat. Odd Nosdam)

Peeping Tom - Mojo (feat. Rahzel & Dan The Automator)

Peeping Tom - Your Neighborhood Spaceman (feat. Jel & Odd Nosam)

Peeping Tom - How U Feelin ? (feat. Doseone)

Peeping Tom - Sucker (feat. Norah Jones)

Bonne nouvelle, il pourrait y avoir à l'avenir un second et même troisième album de Peeping Tom.

Ozma

Ozma, Ozma, Ozma ... un des premiers groupes que j'ai bien kiffé. 2001. Plus déconnant que Coldplay, moins rétro que les Strokes, moins bordélique que Gorillaz, peut-être moins élaboré que les Hanson (mais bon on peut pas tout avoir), Ozma s'est formé en 95 à Pasadena et a sorti son premier album qu'en 2000 (ensuite réédité en 2001) donc, le fulgurant, le majestueux, le débilisant Rock and Roll Part Three - avec des vrais morceaux de conneries et mélodies barrées dedans. Domino Effect, avec la mélodie la plus grotesquement addictive qui soit, est la première que j'ai entendue. Puis, vient ensuite l'hymne Natalie Portman, un crescendo improbable sur la fameuse actrice : "maybe she's alone, what can i do ? There's nothing, there's nothing i can do ...". Du génie, quoi.

Ozma - Domino Effect

Ozma - Shooting Stars

Ozma - Natalie Portman

Ozma - Battlescars

Ozma - In Search Of 1988 - Last Dance

Ozma - Come Home Andrea

En 2001 (réédité en 2002) sort The Doubble Donkey Disc et sa gargantuesque reprise de Korobeiniki, célèbre chanson folk russe là-bas (en Russie, j'entends. Mais si j'avais écrit Russie au lieu de là-bas, ça aurait fait une répétition assez moche. Je le sais, j'ai essayé), plus connu comme le thème de Tetris.

Ozma - Korobeiniki

Ozma - Immigration Song

Ozma - Continental Drift

Spending Time on the Borderline paraît en 2003. Le groupe se sépare ensuite en 2004 avant de se reformer en janvier 2006, laissant ce post sur leur myspace :
"WE: Star Wick, Ryen Slegr, Jose Galvez, and Daniel Brummel, do hereby declare our full and true intention to reform, reunite, and otherwise reanimate the rock group OZMA. Manning the drum kit for this incarnation of OZMA will be Kenn Shane, formerly of Addison. After rehearsing and working on new material since September 2005, we will play our first reunited concert on Sunday, March 12th 2006 at the Knitting Factory in Hollywood, CA. Tickets to this concert will be made available on January 14th, 2006. Announcements regarding future OZMA releases and tours will henceforth be made at our official website OzmaOnline.com.".

Ozma - Your Name

Ozma - Bad Dogs

Ozma - Light Years Will Burn

Mai 2007, sortie de Pasadena (tiens quel heureux hasard, comme leur ville d'origine), moins foutraque et bigarré (j'aime bien ces deux mots, je les utilise souvent il paraît. Neuf fois par conversation c'est beaucoup ?), moins tarabiscoté et truculent (voir parenthèse précédente), moins tubesque (mieux déjà) mais plutôt réussi pour un comeback.

Ozma - Incarnation Blues

Pour ceux qui veulent en savoir plus, leur page wikipedia est passionnante, remplie de petits détails qui en font un grand groupe.

John Neilson

Petite découverte de la journée qu'un attaché de presse m'a passée : le songwriter John Neilson. Il vient de sortir fin octobre le EP Spoon sur iTunes et je dois avouer que j'ai eu des a priori avant d'écouter ses compositions car elles ont été produites par Jim Wirt, qui a bossé avec Incubus, Hoobastank et Something Corporate (quand je pense que j'écoutais ces groupes il y a encore pas si longtemps. Tout ça, c'était avant le drame. Avant l'illumination indé. Avant le bonheur, osais-je dire). Et puis après écoutes, c'est au final plutôt réussi (de même que les remix). Enfin, vous jugerez par vous-même. Il y en a plus sur sa page myspace. A suivre, donc.

John Neilson - Wishing Well

John Neilson - Hollywood Hills

John Neilson - Hollywood Hills (Cryptonites remix)

John Neilson - Hollywood Hills (Midnight Art remix)

The Watson Twins

Bon allez, comme j'écoute depuis quelques jours les huit jolies compositions des Watson Twins, autant le mentionner ici. Car, plus que de très très jolies jumelles au second plan, Chandra et Leigh Watson sont de très très grandes chanteuses, entre gospel folk et country soul. Nées au Kentucky, elles sont venues à Los Angeles parce que c'est sûrement comme ça que tout le monde les appelle. Avant ça, elles se nommaient Black Swan. Puis en 2006, elles changent pour les Watson Twins quand vient l'enregistrement de leur ménage à trois (oups, fantasme !) avec la délicieuse [oui, encore un adjectif avec son nom. Il faut toujours mettre un adjectif avant - l'immense - Jenny Lewis. L'un ne va pas sans l'autre. C'est comme un prolongement de sa personne. Comme un deuxième prénom mais qui change à chaque fois.] Jenny Lewis. Nom qu'elles gardent finalement pour leur EP Souther Manners paru en mars 2006.

The Watson Twins - Time Of My Life

The Watson Twins - What'll I Do

Et comme c'est juste impossible de choisir une photo d'elles, voilà la pochette du EP. Désolé ...

The Elected

Après Jenny Lewis, The Elected. Le groupe comprend Blake Sennett et Jason Boesel de Rilo Kiley, Daniel Brummel des délirants Ozma, et Ryland Steen du groupe ska punk Reel Big Fish que j'ai plus écouté depuis mes 15 ans. Au premier abord classique, assez poppy pour midinettes façon Death Cab for Cutie ou Coldplay (deux groupes sur lesquels néanmoins je crâche pas dessus, soit dit en passant. Au contraire, je réécoute régulièrement le premier Coldplay, un chef d'oeuvre), la musique de The Elected est plus élaborée et mélodique, plus travaillée et complexe qu'il n'y paraît. Leur premier album, Me First, est paru en 2004, quelques mois avant le troisième album de Rilo Kiley More Adventurous.

The Elected - A Time For Emily

The Elected - British Columbia

Le second, Sun, Sun, Sun, est sorti début 2006 et convoque quelques-uns de leurs amis (la merveilleuse Jenny Lewis, Mike Bloom, Michael Runion) pour des titres plus apaisés et mélancoliques.

The Elected - Biggest Star

Beulah

Beulah a vu défiler du monde en peu de temps. Huit ans pour être exa. The end en 2004. Voilà le cast :

• Miles Kurosky - Lead Vocals/Guitar
• Bill Swan - Trumpet/Guitar/Vocals
• Pat Noel - Guitar/Keyboards
• Bill Evans - Keyboards (1999-2001)
• Pat Abernathy - Keyboards (2001-2004)
• Steve La Follette - Bass/Vocals (1996-2001)
• Eli Crews - Bass/Vocals (2001-2004)
• Steve St. Cin - Drums (1996-2000)
• Danny Sullivan - Drums (2000-2004)

Un premier album en 97, Handsome Western States, entre power pop et indie rock.

Beulah - Delta

Un second, When Your Heartstrings Break, en 99, entre power pop et indie rock.

Beulah - Emma Blowgun's Last Stand

The Coast Is Never Clear, le troisième, paru en 2001, entre power pop et indie rock.

Beulah - Hello Resolven

Et enfin leur quatrième, Yoko, entre power pop et indie rock, sorti en 2003 et dont j'adore la pochette - plus que le contenu qui déçoit un peu en comparaison des précédents, et notamment des deux premiers ...

Beulah - Wipe Those Prints and Run

Jenny Lewis and The Watson Twins

Comme promis, revoilà Jenny Lewis, la chanteuse des géniaux Rilo Kiley, avec les Watson Twins. Elle sort son album solo Rabbit Fur Coat en janvier 2006 dont je tombe éperdument amoureux et qui me fait découvrir l'actrice (Don's Plum, Pleasantville et Foxfire) mais aussi Rilo Kiley que je ne connaissais alors pas encore. Accompagnée des Watson Twins donc (les délicieuses Chandra et Leigh Watson qui ont sorti quelques semaines après leur collaboration avec Jenny Lewis le EP Southern Manners dont les quelques chansons en écoute sur leur site officiel et myspace laissent sérieusement envisager un futur achat !), mais aussi de Conor Oberst, Ben Gibbard et M. Ward, elle décrit son projet comme "a kind of soul record". Entre gospel extatique et country folk et son blues dénudé, Rabbit Fur Coat est l'intermédiaire parfait entre l'oeuvre de Isobel Campbell et le Knives Don't Have Your Back de Emily Haines.

Jenny Lewis and The Watson Twins - Run Devil Run

Jenny Lewis and The Watson Twins - Born Secular

Jenny Lewis and The Watson Twins - Happy (reprise)

Et mon dieu, que cette pochette est superbe.

Grandaddy

J'ai découvert Grandaddy en 2002/2003 avec 28 Days Later, film "post-apocalyptic science-fiction horror" du britannique Danny Boyle, dans lequel figure A.M 180. Enorme coup de coeur (la chanson m'a immédiatement faite penser à Ozma et ses synthés fous - groupe que j'adore soit dit en passant), cette chanson se trouve sur le premier album du groupe, Under the Western Freeway. Entre electro rock et pop psychédélique, le groupe passe du sublime au nerveux au détour de compositions imparables.

Grandaddy - Poisoned At Hartsy Thai Food

Grandaddy - Go Progress Chrome

Le second, The Sophtware Slump, sort en 2000 et est considéré comme le OK Computer américain. Le chant merveilleux de Jason Lytle n'y est pas non plus pour rien dans cette comparaison.

Grandaddy - He's Simple, He's Dumb, He's The Pilot

Premier album que j'ai écouté des barbus de Grandaddy (j'ai une connexion avec les barbus j'ai l'impression, un sorte de fantasme refoulé ou je ne sais quoi), Sumday m'a tout de suite séduit. Plus apaisé que les deux précédents, il est simplement somptueux de bout en bout.

Grandaddy - I'm On Standby

Grandaddy - El Caminos In The West

Sumday est paru en édition limitée, comprenant un disque bonus de 9 titres. "The first disc is the original Sumday album, while the second disc contains songs recorded live at the Glastonbury Festival 2003 (tracks 1-6) and 3 tracks taken from The Black Sessions in Paris (tracks 7-9)."

Grandaddy - A.M 180

Grandaddy - The Go In The Go-For-It

En janvier 2006, le groupe annonce leur séparation. En mai sort leur quatrième et donc dernier album, Just Like the Fambly Cat. Celui de trop diront certains. Ce qui n'est pas faux, même s'il est assez passionnant. Moins que les précédents mais vraiment bon, la preuve avec les imparables Oxygen/Aux Send et 50% ci-dessous.

Grandaddy - Oxygen/Aux Send

Grandaddy - 50%

Castanets

Castanets est l'objet d'un seul homme, Raymond Raposa. Sorte de Devendra Banhart épuré, délié de tous les genres dérivés de la psych folk, Castanets va au plus profond de l'acoustique, dramatique et envoûtant. Son premier album What Kind of Cure est sorti en 2003.

Castanets - As Martyr ...

Son second album, Cathedral, en 2004.

Castanets - No Light To Be Found (fare thee faith, the path is yours)

Le troisième, First Light's Freeze, en 2005.

Castanets - Evidence (A Mask of Horizon, Distortion of Form)

Castanets - Reflecting in the Angles

Enfin, son quatrième In The Vines, toujours aussi lointain et palpable, increvable et souffrant, est paru en 2007.

Castanets - Three Months Paid

Et puis il est barbu.


voilà voilà